La naturopathie est une pédagogie de santé qui admet trois critères : éducatif, préventif et curatif. Son but est d’optimiser la santé globale de l’individu, en soutenant les fonctions et réactions de l’organisme, en stimulant sa force vitale, en favorisant l’élimination de la toxémie, par la nature et dans le sens voulu par la nature.
Sa philosophie repose sur cinq grands principes :
- Le vitalisme : connaissance, respect et utilisation de l’énergie vitale ;
- Le causalisme : recherche des causes de la perte de santé ;
- L’humorisme : importance accordée à la qualité du terrain (fait référence à la notion de milieu intérieur constitué par les liquides organiques, autrefois appelés « humeurs ») ;
- L’hygiénisme : utilisation harmonieuse et intelligente du milieu naturel ;
- L’holisme : prise en compte de l’individu dans sa globalité.
Elle ne se substitue pas à la médecine allopathique, mais accompagne dans la recherche d’équilibre de santé. Pour cela, après avoir fait un bilan de vitalité, elle utilise des techniques naturelles et de bon sens, comme l’alimentation, la phytothérapie et les compléments alimentaires, les exercices physiques et la respiration.
« De tout temps, les Hommes se sont soignés avec les aliments, les plantes, les bains… car la naturopathie est avant tout une hygiène, un mode de vie et d’alimentation corrects, seuls moyens de maintenir la santé de l’Homme sain et de restaurer celle du malade (…) Elle considère l’être humain comme partie intégrante de l’univers et dépendant de cet univers » (Robert Masson).
Lors du bilan naturopathique, un bilan d'iridologie de terrain est réalisé.
Il s'agit d'une technique qui par l’examen de l’iris, vu dans son ensemble, met en évidence les prédispositions génético-pathologiques, les faiblesses fonctionnelles, organiques et psychiques du sujet examiné ainsi que le terrain qui les engendrent en considérant l’homme dans son ensemble. C’est une méthode d’évaluation de la santé et de la vitalité.
Un bilan ou dépistage par l’iridologie de terrain n’est en aucun cas un diagnostic médical. Le dépistage se traduit par l’observation qui révèle les organes et systèmes atteints, tandis que le diagnostic reste l’acte par lequel le médecin décèle et situe une affection à la suite d’examens directs, d’analyses et d’observations cliniques.